Enchanté(e), je me nomme Paloma-Alaska McLandess. Patronyme bien long je vous l’accorde. Paloma, prénom choisit par ma mère. Son amour pour les tableaux de Picasso, qui a souvent représenté sa fille (du nom de Paloma..) sur ses œuvres y est surement pour quelque chose.. Alaska, idée incongrue de mon père qui au final conviendra parfaitement. Prénom représentatif de mon caractère et de la relation avec mon géniteur. Je suis née à Moscou, un 10 Mars 1989. J’ai ainsi la double-nationalité, américaine et russe. J’ai donc 20 ans, et j’ai été mis au monde dans ce pays froid et hostile que me parait être la Russie, alors que ma mère était en voyage d’affaire. Non, la vie ne m’a pas épargné. Vingt années, ce n’est quand même pas rien et quand bien même je pourrais remettre ma vie en question, je dirais que de toute façon elle ne rime à rien. Ce n’est que du temps gâché à essayer d’être quelqu’un. Ma vie privée ne vous regarde sans doute pas mais oui, je suis célibataire. Je n’ai aucune attache, je n’appartiens à personne. Mon cœur est froid comme la glace et dur comme de l’acier. Mon deuxième prénom résume ma personne. Je suis à la Michigan Valley University où j'étudie la littérature et je suis en deuxième année. Il m'arrive de participer à certaines activités sur le campus, je suis d'ailleurs membre d’un club. En parallèle à mes études, je travaille aussi comme danseuse dans un cabaret. J’ai un don et un talent incontestable pour la danse, j’ai fais des années de classique. Ce qui m’amène aujourd’hui à ma profession, danseuse de cabaret, et streap-teaseuse à mes heures perdues. Mon père n’a jamais accepté le fait que je m’effeuille devant une centaine de personnes différentes chaque soir. Pour lui je suis une pute, une trainée. Sans intérêt, ni dignité, merci papa. Si je devais me décrire en quelques mots, cela donnerait : chiante, insupportable à mes heures perdues, junkie, pour ma dépendance aux substances illicites. Pessimiste, que voulez-vous, je suis comme ça. Surdouée, parce que me l’a toujours dis et insaisissable, car cela vous énerve.
. Pour terminer, suis-je intéressé(e) par une Confrérie ?

Citation :

Paloma a alors onze ans, on la surnomme la « miraculée ». Vivant dans un immeuble poisseux, la gamine se renferme sur elle-même, petit à petit. Elle tient un journal vidéo depuis trois ans déjà. A travers chaque séquence, on constate qu’elle est toujours plus rongée par la rancœur et la tristesse..

Le 20 Novembre 2000 à Lansing (Paloma à son journal vidéo) :

En fond, nous entendons le tic tac d’une grosse horloge ancienne. Elle bat le rythme régulier des secondes, du temps qui passe, de la vie qui s’en va.

« Bonsoir à toi cher journal.
Nous sommes le 20 Novembre 2000, dans ma chambre. (se retourne vers la pendule) Il est 22 heures. Je ne parle pas fort, car j’ai couché papa. Il ne va pas bien, tu sais. Depuis qu’il a perdu son travail, il n’a pas ouvert la bouche. J’ai peur. Par moment, il l‘entrouvre, mais aucun son ne parvienne à mes oreilles, rien ne sort d’entre ses lèvres. Et puis, d’un geste malhabile, il tend sa main vers moi, mais je ne la prend pas, non, il ne sert plus mes petits doigts dans sa paume abimée. Des larmes coulent le long de ses joues. Alors je dessers la table à la hâte et je le laisse là, en plan, sur la chaise en paille de la cuisine. Il sait alors qu’il est temps d’aller regagner son lit, celui qu’il ne quitte que pour aller pisser, boire à s’en rendre malade. Enfin, il est couché là (jette un coup d’œil vers sa porte). Il me fait de la peine. Ou plutôt pitié. Ce n’est pas de la compassion que j’éprouve à son égard, non, j’ai juste un semblant d’attention à l’égard de mon géniteur. Je sais qu’une fois sous l’emprise de l’alcool, lui ne m’épargneras pas. Je sais que c’est son chagrin qui l’a rendu malade. Je sais que si maman n’était pas morte, on vivrait heureux. L’amour détruit. Tout. Et mon père me détruit. Parce que je suis le reflet de ma défunte mère, que j’ai survécu à l’accident et pas elle. Je paye pour les autres. J’endosse les coups comme un chien docile. D’ailleurs, même Lukas et Théo me traite de chienne à l‘école. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je ne cherche pas, il y a moi, et les autres. Leur avis ne m’intéresse pas, leur vie non plus, je suis totalement hermétique au monde qui m’entoure. Il y a papa, moi, et toi cher journal. »

❝ THE PRICE OF ADMISSION ❞

Citation :

[i]A mettre sous forme de RP (anecdote), vous répondrez aux questions suivantes en étant guidé par la mise en situation. Un minimum de trente lignes est demandé. Libre a vous de modifier/déplacer certaines questions, du moment que vous répondez à ce que nous demandons.
☞ MISE EN SITUATION : « Que vous soyez en première année ou un étudiant confirmé de la Michigan Valley University, vous avez toujours en tête le souvenir de votre tout premier entretien avec le Doyen Fitzgerald pour entrer à l'université. C'est le moment où jamais pour vous de faire vos preuves, en usant de tous les moyens possibles pour pouvoir vous différencier des autres. Appuyé contre le mur d'un couloir, vous attendez patiemment qu'on annonce votre nom, puis, vous vous dirigez vers une petite salle où un homme imposant et souriant - le Doyen - se trouve déjà. Ce dernier sait vous mettre à l'aise mais ne perd pas de temps et vous pose déjà plusieurs questions, certaines banales et d'autres, surprenantes. Plus le temps de réfléchir, c'est l'heure pour vous de faire bonne impression. »

PSEUDO & AGE :
AVATAR : Miranda Keer
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